Rest in Peace Uncle!
Stay blessed!

William and kids

Un exercice difficile de parler de toi au passé...
Excellence, je prenais un plaisir fou à t’écouter toutes les fois ou j'ai eu l'insigne honneur de partager ta table chez toi à Morofé ou à Abidjan. J'aimais profondément ta personne, Ta passion pour la Cote d'ivoire, Felix HOUPHOUET-BOIGNY ton érudit dont tu n’arrêtais pas de nous instruire....
Tu pars le rejoindre sans nous indiquer la personne vers qui nous devons nous tourner désormais pour nous enseigner les valeurs de la vie,tes approches intellectuelles pointues lorsqu'il m'arrivait de te poser des questions vont me manquer.Un autre BAOBAB des BANNY s'en va.
De la Haut protège et veille sur ton épouse et tes enfants. Veilles sur nous autres.
Adieu TONTON Charles...

Charles Konan Banny nous a quittés l’année dernière. Il aurait eu 80 ans le 11 novembre 2022.
Sa discrétion ne doit pas nous tromper : Le gouverneur et premier-ministre Banny était l'une des grandes figures de notre pays.
Au sein des institutions de Bretton Woods à Washington, DC, ceux qui ne l’aimaient pas en raison de sa forte personnalité l’appelaient « l’empereur Banny » pour souligner néanmoins sa distinction et sa carrure intellectuelle.
Comment en effet rendre pleinement justice à des talents si divers ?
Gouverneur de la banque centrale BCEAO, Premier-ministre, Président de la commission vérité et réconciliation, époux, père et grand-père : Charles Konan Banny fut tout cela.
Aussi mon hommage sera-t-il celui de l’humilité. Je m’attacherai plus à évoquer la personne que l’œuvre et le rôle, en me souvenant que cette circonstance est l’occasion de dire ce que parfois la pudeur a retenu d’exprimer et qu’on regrette ensuite d’avoir gardé pour soi.
(Aussi voudrais-je rappeler ici que c’est vous personnellement, monsieur le premier-ministre, qui avez trouvé du travail à mon petit-frère lorsqu’il est revenu à Abidjan de France, après la fin de ses études universitaires et après un début de carrière de banquier d’affaires sur la place de Paris. C’est vrai que ce fut à l’insistance pressante de votre belle-mère, feu Madame Bamba. « Je ne peux rien lui refuser, m’avez-vous dit un jour à ce sujet, en plaisantant … ». Soyez-en remercié !).
L’intelligence de Charles Konan Banny était exceptionnelle : elle comprenait tout. Elle devançait les questions, anticipait sur les conclusions. Son expression pouvait être fulgurante. La générosité de Banny était également à l’égal des dons de l’esprit.
Charles Konan Banny, cet esprit cultivé, cet homme de l’universel était profondément attaché à son pays, la Côte d’Ivoire. Il a beaucoup fait pour sa réputation dans le monde.
Vivant, il était notre fierté. Garder sa mémoire demeurera notre honneur.

(A Maman Massandje : Je pense à toi en cette période si difficile. Je ne peux imaginer ta douleur. Sincères condoléances et que Dieu Tout-Puissant te réconforte!).

mon épouse et moi avons la compassion pour la veuve et la famille Charles banny c'est une séparation douloureuse en ce instant ,nous restons de cœur avec toute la famille banny

Excellence Monsieur le Premier Ministre, Cher Ainé, Cher Ami…
Au moment où j’écris ces mots, j’appréhende la difficulté de la séparation finale qui interviendra dans quelques jours. J’appréhende également la douleur qui sera la nôtre à la vue de toutes ces personnes d’exception que tu nous as donné l’opportunité de rencontrer. J’appréhende surtout la douleur qui sera la nôtre chaque 11 novembre.
Tu as été pour Marilyne, les enfants et moi, une personne pleine d’affection et d’attention, en même temps qu’une inspiration.
Nous garderons de toi, tes éclats de rire, tes argumentations rationnelles et passionnées sur le bien-être de notre pays et du continent africain.
Nous prions que notre Dieu soit la consolation de ton épouse, de tes enfants, de toute ta famille biologique et de tous tes proches.
Adieu, Tonton Charles…

Monsieur le Gouverneur, Premier Ministre et Président d'Institution était avant tout notre ami comme Monsieur le Ministre Jean Banny était notre aîné.
Tous deux avaient notre affection et nos discussions sur le destin de la Cote d'Ivoire et celui de l'Afrique nous manquent chèrement.
Nous nous inclinons avec respect sur leurs mémoires, celles des hommes eux-mêmes d'abord, avant leurs habits politiques même si ceux-ci comptaient dans le pays. Nous partageons la douleur de son épouse, de ses enfants, des ses neveux et nièces de la grande famille Banny avec qui nous restons personnellement liés, malgré la distance. Nous les gardons dans nos prières et poursuivons nos conversations dans nos cœurs.