Sincères condoléances à la famille.

UN BAOBAB NE MEURT JAMAIS, MAIS IL SE REPOSE, ALORS REPOSE TOI PAPA, TA VISION ET TON ACHARNEMENT AU TRAVAIL, SERA POUR NOUS UN EXEMPLE A SUIVRE. TU PEUX NE PAS ETRE LA MAIS TES OEUVRES ET ACTIONS RESTERONS ET CONFIRMERONS TES BIENS FAITS.
PUISSE ALLAH TE REPONDRE EN TE METTANT DANS SON PARADIS. AMINE

Père à son âme

Daouda Thiam était un intellectuel solide, pragmatique, un grand travailleur, d’une très grande modestie : peu de vous savent qu’il puisait beaucoup de ses réflexions dans la lecture et se livrait à l’analyse approfondie des théories et concepts, (entre autres) de Pierre TEILHARD de CHARDIN sur l’Evolution où les sciences et la philosophie s’entremêlent. Sa manière de penser rigoriste faisait de lui, un moderniste, dans le sens le plus noble, pour une évolution réaliste des idées, des sciences et techniques. Daouda Thiam était un fier ancien élève du Lycée Classique de Cocody (Abidjan) et il disait : « on naît et doit demeurer moderne, classique on le devient car c’est la preuve de l’expérience et de l’apport humain qu’on aura su donner à ce qu'on a appris ». Bien avant que le mot "innovation" ne devienne à la mode, (en tant qu'ingénieur diplômé de l'INP-ENSEEIHT, l'une des sept composantes de l'Institut National Polytechnique de Toulouse, il avait aussi effectué un Master of Science dans la Silicon Valley à la prestigieuse université de STANFORD), Daouda Thiam avait déjà bien intégré que l’évolution ne pouvait se faire sans innovation. Daouda Thiam était très fier d'être ivoirien, il était patriote et amoureux de la Côte d'Ivoire.
Pour perpétuer la tradition et montrer l’atavisme entre tous les grands intellectuels dont Daouda Thiam fut, je conclurai en citant le Professeur Jean Albert Gautier: « … Ayez présent à l’esprit la vérité d’hier et songez aussi à celle de demain. Nous ne sommes qu’un anneau dans la chaîne indéfinie du progrès humain ». Cette citation traduit bien la direction que Daouda Thiam aura donnée à son parcours intellectuel et professionnel, ainsi qu'à son attitude partagée devant la vie et l’au-delà.
Au nom de tous ceux qui ont bénéficié de tes conseils, de tes avis, de tes travaux, et de ton affection, je souhaite terminer en disant : « Cher Daouda Thiam, nous vous devons beaucoup et nous ne vous oublierons pas. La Côte d'Ivoire vous doit beaucoup. »